mercredi 31 octobre 2012
Crépuscule II
Peintures acryliques sur papier.
H.100-L.200cm.
VISAGES.
Peintures acycliques sur papier. 50x65cm.
Peintures sur papier.
Neuf peintures acryliques sur papier. 50x70cm.
Danseurs dans la nuit.
Deux peintures acryliques sur papier.50x70cm.
Théâtre d'ombres Iet II.
TOTENTANZ
Deux ensembles deQuatre peintures acryliques sur papier. 70x150cm.
mardi 30 octobre 2012
lundi 22 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
samedi 20 octobre 2012
vendredi 19 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
mercredi 17 octobre 2012
mardi 16 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
Série de peintures.
Neuf peintures acryliques sur papier 50x65cm.
Ensemble H.150-L.195cm.
Neuf peintures acryliques sur papier. 50x65cm chaque.
Au bord de l'abîme 1.
Au bord de l'abîme 2.
Bacchanale 1.
Bacchanale 2.
samedi 13 octobre 2012
jeudi 11 octobre 2012
Vision auditive.
Dessin à l'encre de Chine et aquarelle sur papier taché.
H.80-L.130cm.
"Toutefois le silence n'était pas absolu et abstrait, mais de ceux qui avec le temps deviennent de plus en plus complexes et oppressants. On s'aperçoit alors qu'ils sont peuplés de petites irrégularités, de sons d'abord imperceptibles, de murmures étouffés, de craquements mystérieux. Et comme en regardant patiemment un mur humide on finit par discerner le contour de visages, d'animaux, de monstres mythologiques, dans le vaste silence de cette caverne mon oreille attentive découvrait des structures, dessinait des formes qui peu à peu prenaient sens : le bruit caractéristique d'une cascade lointaine, des voix étouffées d'hommes qui se cachent, des chuchotements d'êtres, peut-être tout proches, des prières mystérieuses et entrecoupées, le piaillement d'oiseaux de nuit. Bref, une infinité de rumeurs et d'indices qui engendraient de nouvelles craintes ou de nouvelles espérances. De même que Léonard n'inventait pas des visages et des êtres monstrueux dans les taches d'humidité, mais les découvrait au creux de ces labyrinthes minuscules, de même ce n'est ni mon imagination aux aguets ni ma peur qui me faisaient entendre des rumeurs rappelant des voix étouffées, ds prières, des battements d'ailes ou des cris de grands oiseaux. Non, ma peur, mon imagination, mon long et terrible apprentissage de la secte, l'affinement de mes sens et de mon intelligence au long de tant d'années de recherches me permettaient de découvrir des voix et des formes malveillantes qui auraient sans doute passé inaperçues au commun des mortels. Déjà dans ma petite enfance j'avais vu les premières images de ce monde pervers dans mes cauchemars et mes hallucinations. Tout ce qu'au cours de mon existence j'avais fait ou vu par la suite avait eu, d'une façon ou d'une autre, un lien avec cette trame secrète, et des faits qui pour d'autres n'auraient eu aucune signification m'apparaissaient clairement avec leurs contours exacts, comme dans les devinettes enfantines lorsqu'il faut trouver un dragon caché dans les arbres ou les ruisseaux."
Ernesto Sabato. Heros et tombes. Trad.J.J Villard. Seuil poche. Pages 356et357.
Serpent.
Dessin à l'encre de Chine et aquarelle sur papier taché.
H.80-L.130cm.
"Je sentais donc des êtres invisibles se mouvoir dans le noir, des hordes de grands reptiles, des serpents grouillant dans la fange comme des vers dans la charogne de quelque grand animal, d'énormes vampires, espèces de ptérodactyles dont j'entendais maintenant battre sourdement les grandes ailes qui effleuraient parfois mon corps et même mon visage avec une douceur écoeurante, des hommes qui avaient cessé de l'être, soit au contact perpétuel de ces monstres souterrains, soit par le fait d'être contraints de se déplacer dans ces marécages ou, à proprement parler dans la boue et les ordures qui s'accumulent dans ces antres."
Ernesto Sabato. Héros et tombes. Trad J.J Villard. Seuil poche. P. 358.
mardi 9 octobre 2012
Dessins.
Dessins à l'encre de Chine et aquarelle sur papier taché.
H.80-L.130cm.
Le cri.
"La grande plaine qui l'entourait montrait les restes calcinés, comme un musée hiératique de l'horreur: idoles aux yeux jaunes dans des demeures abandonnées, divinités à la peau zébrée, images d'une muette idolâtrie aux inscriptions indéchiffrables. C'était une contrée où semblait uniquement se célébrer une cérémonie pétrifiée de la mort. Je me sentis soudain si abominablement seul que je me mis à hurler. Et mon hurlement se perdit dans le silence le plus absolu. L'Oeil m'appelait impérieusement, et je poursuivis ma progression jusqu'à la muraille polygonale qui gardait la divinité. Elle devait avoir la hauteur d'une cathédrale gothique. Mais les tours étaient plus hautes encore."
Ernesto Sabato. Héros et tombes. Trad. J.J Villard. Seuil poche. P.361.
Viscères.
samedi 6 octobre 2012
PROCESSIONS.
Dessins à l'encre de Chine sur papier taché.
H.80-L.130cm.
TETES NOIRES.
Dessins à l'encre sur papier. 42X29,7cm.
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